dimanche 20 août 2017

Comment j'ai griffé la Maman dans la pinède...

Préambule :

Merci à tous ceux qui m'ont souhaité un bon rétablissement. J'ai encore huit jours de cortisone à haute dose à prendre en cachets et à tartiner sur mon œil et ma plaque à la cuisse, mais celle-ci n'est déjà plus rouge du tout; la piqûre de ma Caroline de véto a été super efficace !

Bon, revenons à nos moutons ! Ou, plus exactement, à notre pinède...

Cette balade-là avait de toute façon mal commencé : dès les premiers pas sur notre sentier habituel, un petit crachin bien têtu s'était mis à tomber. Au bout de quelques mètres, j'avais déjà les poils tout gorgés d'eau; et je ne vous parle même pas de l'état de la Maman !

Alors, j'ai bifurqué vers un petit sentier en pente qui descendait dans les entrailles de la pinède. De hauts arbres au-dessus de nous formaient une voûte qui nous protégeait du crachin.

Et qui coupait aussi le peu de lumière tombant du ciel gris...
Sans compter que le sable du sentier était remplacé par des épines de pin détrempées bien glissantes; et que ledit sentier, entouré de feuilles de houx bien piquantes, se rétrécissait à vue d'œil...

Bref, on arrive en bas de la pente.
Pas moyen d'aller plus loin...
Enfin, moi, j'avais trouvé un autre sentier qui remontait, mais la Maman n'a pas voulu me suivre...

Evidemment, dans des buissons de houx... Je me suis déjà bien égratigné les mains pour te rattraper...

Du coup, mécontente, je me suis couchée sur les épines de pin, refusant de faire demi-tour pour remonter par où on était venues, et je me suis mise à grogner...


Alors la Maman a voulu faire comme d'habitude : me prendre à bras pour la suite de la balade...

Mais dès qu'elle m'a touchée, je me suis retournée comme une furie et je l'ai griffée bien fort sur la joue !
Deux traces bien rouges, de la tempe jusqu'au menton ! Je n'y étais pas allée de griffes mortes !

La Maman a bien vu que je n'étais pas dans mon état normal. Alors elle m'a reposée par terre et m'a tirée par la laisse jusqu'en haut du sentier d'épines.

Je ne sais pas ce que tu avais senti : lapins, renards...? Mais une chose était claire : il fallait quitter au plus vite cet endroit qui te rendait si agressive.

Une fois de retour sur notre sentier sablé, on s'est assises toutes les deux, et on a fait la paix, lentement, avec des caresses toutes douces.


C'est que ma P'tite toute douce, pas agressive pour un rond, elle est drôlement impressionnante quand elle se transforme en chat sauvage !

De toute façon, vu comme elle était bronzée, les traces rouges de mes griffes sur la joue de la Maman, c'est à peine si on les apercevait ! Un coup d'alcool dessus en rentrant, et hop ! ça ne piquait même plus ! Des fois, elle fait tout un fromage pour pas grand chose...😋

5 commentaires:

  1. toi, agressive je n'y crois pas.le principal, tout est rentré dans l'ordre.

    je suis contente que ta santé s'améliore, mais sois raisonnable.... sinon ce sera la collerette.bisous

    RépondreSupprimer
  2. Eh ben, belle Dayak, qu'est-ce-qui t'a fait réagir comme une mini-tigresse ?? En tout cas, tout finit bien pour toi et ta maman qui avaient fait la paix!!

    RépondreSupprimer
  3. Oh il y avait sûrement quelque chose qui t'a énervée! Mais vous avez la paix et c'est très bien :-)
    Gros bisous

    RépondreSupprimer
  4. Eh bien qu'elle histoire !!!
    Mais bon, il ne faut jamais oublié le côté sauvage de nos minous (même avec les plus dociles !)
    Bises du dimanche.

    RépondreSupprimer
  5. Oh la la! Mais qu'avais-tu senti ma belle! Heureusement ça n'a pas été trop grave pour la môman!
    Bisous les filles .

    RépondreSupprimer